I.21 – Pratyâhâra, le retrait des sens

07/11/2017

Méditer, sortir du cadre sensoriel du monde, quitter l'espace réduit du mental et s'extraire du microcosme du moi, s'affranchir de toute pensée, de toute durée jusqu'à la pensée même de la durée. Plus qu'un reflux des sens, la méditation procède d'une abstraction des signifiants pour atteindre l'être « ici et maintenant ».

Lorsque nous fermons les yeux, nous sentons nos sens se retirer du dehors pour se reporter vers le dedans. Comme le reflux de l'océan, les vagues sensorielles s'éloignent, diminuent, jusqu'à disparaître. Cette marée basse sensorielle découvre les berges du corps, ses contours s'affinent, sa perception se fait plus nette. Nous prenons conscience de notre présence ici dans notre corps, à cet instant. Nous prenons conscience du moment présent, de la pulsation de notre cœur qui résonne au sein du temps.

Le retrait des sens, pratyâhâra - « faculté de délivrer l'activité sensorielle de l'emprise des objets extérieurs PAT-70 » - est le point de départ d'une exploration intéroceptive qui commence avec la pratique posturale, asana (visant à permettre l'obtention de sthira et sukham dans la posture du méditant), procède de la régulation du souffle, pranayama, à travers plusieurs étapes de plus en plus subtiles, pour mener au sixième anga de l'Ashtanga yoga, la concentration, dhâranâ, « ici et maintenant ».

Pratyâhâra est une quête de plénitude à tous les sens du terme : occuper en toute conscience l'espace du corps ; saisir le corps comme un tout ; s'absorber, être totalement absorbé dans l'oubli du corps ; atteindre un état de paix et de calme intérieur qui nous remplis de bien-être et de sérénité.

I.1 Le retrait du sensoriel

Le premier pas est la rétractation de nos sens du monde physique. Plus que de constituer une coupure sensorielle d'avec le dehors, c'est un repliement vers le dedans, un recentrage sensoriel visant à ressentir le corps et à le vivre de l'intérieur, dans toute son étendue, dans toutes ses dimensions organiques, dans toutes ses strates sensitives.

La conscience est légère, instable, fuyante. Le moindre stimuli sensoriel attire nos sens comme la lumière les insectes. C'est un animal sauvage qu'il nous faut apprendre à dompter. La pratique des asanas nous y prépare. Elle développe la conscience de notre corps, nous apprend à fixer notre attention par le regard, à être à l'écoute du ressenti kinesthésique de chaque posture, à ajuster notre respiration à nos mouvements en pleine conscience.

Les asanas captent l'attention, canalisent le flot des perceptions sensorielles, nous aident à nous extraire du monde extérieur et à nous orienter vers notre intérieur. «L'âsana est le premier pas concret fait en vue de l'abolition des modalités d'existence humaine (...) l'âsana met fin à la mobilité est à la disponibilité du corps, en réduisant l'infini des positions possibles à une seule posture, immobile, hiératique PAT-70 ».

Pour que la phase supérieure de l'éducation de la conscience, la méditation, l'amène à un état de stabilité et de contrôle autonome, il faut d'abord changer les habitude alimentaires de l'étudiant. « Le mot âhâra signifie "nourriture". Pratyâhâra veut dire "se retirer de ce dont on se nourrit". Cela s'applique aux organes sensoriels. Quand les sens s'abstiennent de se "nourrir" de leurs objets, c'est le pratyâhâra[i] ». Plutôt que de nourrir nos sens avec des stimuli sensoriels en provenance du monde extérieur, le premier pas de la rétractation donne à notre conscience de s'alimenter avec des percepts produits par le ressenti sensitif du corps.

Pour cela, le yoga recourt à diverses techniques dites de « scan corporel ». Quelles que soient leurs déclinaisons, il s'agit de porter l'attention sur chaque partie du corps. Le plus souvent le scan corporel s'effectue depuis la fondation de la posture, en position assise ou couchée. La conscience se porte d'abord sur les parties du corps en contact avec le sol, puis remonte chaque zone successivement jusqu'à la tête. La conscience a besoin du mouvement pour se préparer à la fixité qu'aide à obtenir le drishti une fois entré dans la posture. L'observation attentive du corps dessine un parcours minutieux qui s'étend d'une extrémité et d'une surface à l'autre, en formant un paysage mental. Cette mentalisation rythme le pas d'une respiration harmonieuse, longue, mesurée, d'une même durée, ascendante au parcours de l'inspire, descendante au parcours de l'expire.

Les phases d'expiration et d'inspiration, de suspension se régulent par l'observation de l'espace, du temps et du nombre : le souffle est alors long et subtil, II. 50.

En position allongée, l'attention distingue la sensation de légèreté du corps qui se soulève à l'inspiration, de la sensation de pesanteur du corps qui s'enfonce toujours plus profondément dans le sol à l'expiration. En position assise, la conscience discerne la fermeté, sthira, dans la tension exercée du bas vers le haut pour étirer la colonne dans la verticalité à l'inspire, puis le relâchement musculaire qui à l'expire invoque la dimension agréable de la posture, sukham.

Ce tableau animé, cette scénographie mentale qui allie le souffle au mouvement de la conscience, n'a pas seulement pour vocation de fixer l'attention et de réguler le souffle, il trace un circuit neuronal dans le cerveau. Comme la pratique régulière des asanas, ce circuit permet de développer l'habileté à réaliser la posture, en l'occurrence à rétracter plus rapidement la conscience de la captation sensorielle du monde.


I.2 Le retrait du sensitif

Le second pas est la rétractation de nos sens de ce « paysage mental ». Il survient spontanément, lorsque la régulation de la respiration détache l'attention du corps et emporte la conscience dans l'harmonie du souffle.

Le quatrième type de contrôle du souffle transcende les objets externes et internes, II. 51.

La technique du scan corporel vise ici à rendre floues les frontières du corps de sorte à effacer toute démarcation sensorielle avec l'extérieur. « On obtient ainsi une certaine "neutralité" des sens ; la conscience n'est plus troublée par la "présence du corps". On réalise la première étape vers l'isolement sensoriel de la conscience ; les ponts permettant la communication avec l'activité sensorielle commencent à être levés PAT-60 ».

L'observation de la respiration n'est plus circonscrite aux « zones du corps où l'on sent la respiration (thorax, abdomen) », elle s'étend à toutes les régions qui d'ordinaire, par inconscience, n'y participent pas et les réunis dans un ensemble qui « correspond à l'espace mental YS-160 » d'une représentation unifiée.

Certaines méthodes de mentalisation associent la lumière, le son et la vibration au parcours détaillé du corps. L'attention se porte sur chaque zone en visualisant son illumination, comme si une lumière émanait du plus profond de nos cellules, remontait jusqu'à notre peau, jaillissait comme une phosphorescence et noyait nos membres les uns après les autres dans une intense brillance. S'y ajoute le son d'un instrument à percussion, ressentie dans les zones où l'attention se porte comme une vibration rayonnante.

En se propageant alentour, la radiation lumineuse s'étend aux régions voisines. Ce parcours instille une sensation d'unification. A la fin du scan, lorsque la lumière illumine de toutes les zones à la fois, le corps n'est plus perçu ni pensé comme une collection de parties distinctes, mais comme un tout unifié. L'intensité de la lumière qui baigne le corps, la persistance vibratoire du son qui l'enveloppe, rendent le corps transparent à la conscience. La différence entre le monde et le corps s'efface. Ses contours translucides délimitent une présence vague et indéterminée. La respiration se fait éthérée, respirer devient un point de vue.

Si jamais on arrive à prendre conscience de la "totalité" de son corps, senti comme "unité", on ne peut le faire qu'en expérimentant une de ces postures hiératiques (...) la position corporelle statique, la rythmisation de la respiration, la concentration en un seul point, tous ces exercices poursuivent le même but, qui est d'abolir la multiplicité et la fragmentation, de réintégrer, d'unifier, de totaliser PAT-97.

I.3 Le retrait du sensible

Le troisième pas est la rétractation de nos sens du contenu de notre phénoménologie privée : pensées, affects, émotions, sentiments, etc. Il vise un état de neutralité de l'esprit dans lequel nous observons nos pensées sans en être affecté et sans nous y identifier. C'est l'arrêt du jugement, des ratiocinations de la pensée et des spéculations, qui laisse place à une consciente plus ouverte et plus tolérante.

La respiration est un processus automatique géré par le cerveau à un niveau inconscient, ce qui la rend sensible aux activités cérébrales de niveau supérieur. Elle fluctue particulièrement en lien étroit avec nos états d'esprit. « (...) inspiration et expiration [désordonnées] accompagnent la dispersion psychique », I.31. La respiration est un indicateur de notre degré d'agitation mentale, le reflet de notre excitation ou de notre contrariété.

La régulation du souffle est l'interruption des phases d'inspiration et d'expiration inconscientes, II. 49.

En devenant plus attentifs aux mouvements du corps lorsque nous respirons, nous diminuons l'emprise de nos affects, le pouvoir d'attraction de nos pensées, l'aveuglement né du jugement. « La respiration inharmonieuse est un symptôme d'agitation mentale. La simple observation du souffle l'harmonisera YS-160 ».

La pensée est la respiration du moi, le mental ses poumons, les jugements l'air qu'il respire. Les pensées tourmentées nous essoufflent, étranglent notre mental, nous asphyxient de leurs jugements qui brouillent notre perception. La rétractation des sens est l'expiration du passé qui stagne dans notre mental et du futur qui l'obstrue. Le pratyâhâra est la rétention du souffle du présent à l'horizon psychique de « ici et maintenant ».

La suspension du jugement ne constitue pas un acte de renoncement, une forme de prohibition ou une interdiction que l'on s'impose à soi-même. Elle ne s'obtient pas par coercition, mais résulte du lâcher-prise qui accompagne l'observation attentive de la respiration.

L'harmonisation du souffle instaure un état de neutralité psychique. L'arrêt du jugement inhibe le mental, désamorce son pouvoir d'influence. Le moi-juge de nos actes se nourrit de la spéculation, de la simulation du futur. Observer le souffle nous resitue dans le présent, prive le moi de son carburant nutritif. La régulation de la respiration rétracte la conscience du pouvoir d'attraction de notre phénoménologie privée. Nous prenons ainsi d'avantage de recul avec le « sensoriel » pour pénétrer plus avant vers l'intérieur ineffable de nous-mêmes.

I.4 Le retrait du signifiant

Le quatrième pas est la rétractation du « signifiant de notre identité psychologique », base de la pensée du « moi » et fondation du sentiment du «je». Le moi narratif s'autoalimente à l'évocation de son récit. « Se retirer de ce dont on se nourrit », c'est s'éloigner du passé, se couper de ses racines qui constituent autant de liens, d'attaches avec le moi, se redéployer dans le moment présent, « ici et maintenant ».

Ce mouvement de retrait n'est pas un abandon, une tentative de fuir « qui nous sommes» par la négation de nos expériences ou le déni de notre vécu. Ce n'est pas un rejet qui serait motivé par un sentiment de déception ou de rancœur pour nos échecs passés. Nous ne devons pas non plus nous penser par rapport à nos réussites, nous nourrir de l'affection que l'on nous porte où dans laquelle nous baignons. Ce détachement est un décollement du moi comme un envol, une extraction de la pesanteur du « je ».

Il ne s'agit pas d'enterrer le passé ni d'abandonner le présent, mais de « ne pas nous attacher aux fruits de nos actes » au sens rétrospectif du terme, c'est-à-dire au sens où «qui nous sommes » aujourd'hui est le produit d'une série d'événements et d'une combinaison de sentiments, de décisions, de choix, qui nous ont façonnés, déconstruits, modifiés et reconstruits.

La question du caractère positif ou négatif de notre vie, de l'amour ou de la souffrance, n'a pas place dans ce processus. Nous devons regarder notre existence passée et présente de la même manière que nous observons notre respiration et le contenu de notre mental : sans peur, sans joie, sans jugement. Ce qui est visé par la rétractation du signifiant, c'est un état de neutralité abstrait du moi, hors de toute relation causale avec notre vécu et les sentiments qu'il a engendré, sans coloration du sentiment du « je », comme au premier jour de notre vie.

I.5 Le retrait du support

Le cinquième pas est la rétractation de la représentation, lorsque la conscience s'abstrait des formes de la pensée subjective.

C'est une méprise naturelle de distinguer le monde extérieur, que nos cinq sens nous permet de percevoir, de notre phénoménologie interne produite par notre esprit. Le monde tel que nous le voyons n'est pas le monde tel qu'il est. La perception n'est pas la saisie directe du réel, mais le résultat d'une opération mentale.

La forme des objets que nous percevons est liée à la manière dont notre cerveau traite et organise l'information. Notre faculté à élaborer une représentation mentale dépend de nos capacités cérébrales, elles-mêmes déterminées par l'évolution naturelle. Si notre cerveau était organisé autrement, un grain de sable revêtirait à nos yeux une toute autre apparence.

Ce qui est perçu a comme caractéristiques la clarté, le mouvement et la stabilité ; il est composé des cinq principes de la matière et des [dix] fonctions sensorielles, II.18.

Selon le Samkhya et le yoga, la nature est composée de qualités fondamentales : sattva, clarté ou pureté, rajas, mouvement ou activité, tamas, immobilité ou inertie. «Toute connaissance d'un objet est une modification de la substance mentale qui prend la forme de cet objet » : circuits cérébraux pour les neurosciences, objet de pensée pour la philosophie, acte de pensée pour la psychologie. « Cette substance obéit à l'action des trois gunas, l'aspect sattva permet la connaissance[ii] ».

La perception sensorielle du monde, le ressenti sensitif du corps, le contenu sensible de la pensée sont des représentations mentales. Nous vivons et nous éprouvons le corps à travers sa représentation. Le corps ne disparaît pas à la conscience par occultation de sa perception sensorielle, mais par la transcendance de la pensée de la corporéité.

La pensée est un filtre perceptif qui délimite un horizon artificiel, un écran de cinéma sur lequel notre conscience projette un film que nous prenons pour réel. Orienter nos sens vers notre réalité intérieure rend visible ce voile, l'étoffe dont il est constitué et la façon dont est tissée la trame de nos représentations. Pratyâhâra révèle la nature composite de la conscience formée de la superposition de couches imbriquées.

I.6 Le retrait du sens du temps

Le sixième pas de la rétractation est la décohérence de la causalité. Principe de la nature et « fondement nécessaire de la connaissance CNRTL», la causalité est implicite à la représentation, confère sa cohérence au temps et rend possible l'action sur les phénomènes de la nature. Sans la segmentation du temps physique en tranches d'instants qui se succèdent dans la direction de la « flèche du temps » - du passé vers le futur à l'échelle - nous ne pourrions pas observer nos fonctions mentales, réaliser une posture « ferme et douce » et contrôler notre respiration.

La régulation du souffle s'établit sur un rapport de causalité : les oscillations calibrées de l'inspiration, de l'expiration et de la rétention (I.50) rythment une fréquence ; les mouvements des organes respiratoires esquissent l'emplacement du corps. La respiration contrôlée enchâsse le corps dans l'espace-temps.

Décohérer la causalité du souffle régulé implique de lâcher-prise sur son contrôle. Ce moment survient lorsque la respiration se fait inaudible, sa perception liminaire et que les mouvements du corps deviennent imperceptibles. C'est comme si nous ne respirions presque plus, comme si le volume d'air présent dans les poumons était réduit à l'équivalent du fond d'un verre d'eau, sans que nous ayons besoin de plus. Le souffle entre alors en stase. « C'est un état d'accomplissement du contrôle du souffle. Il transcende la technique et conduit au-delà de l'aspect matériel. Indescriptible et intransmissible, cet état s'expérimente. C'est un résultat YS-162 ».

La mise en stase de la causalité entraîne l'oubli du corps sensible et du corps comme objet de représentation (deux formes du sensoriel), mène à l'arrêt des activités psychiques de perception et de mentalisation (deux formes de représentation) et conduit à « ici et maintenant », hors de toute durée et de toute représentation psychiques.

Alors le voile masquant la clarté de la perception est détruit, II. 52.

I.7 Le retrait de soi

Le septième pas de la rétractation des sens caractérise la réintégration de la conscience en elle-même. Non régulée, la conscience, tout comme la respiration et le mental, est discontinue, instable, changeante. Non dirigée, elle nous fait oublier jusqu'à notre présence à nous-mêmes. L'ascèse psycho-mentale du yoga a pour but de réunir la conscience fragmentée, de l'unir à elle-même. Les asanas aident à fixer l'attention, le pranayama à réguler le souffle, pratyâhâra à libérer le mental. La concentration, dhâranâ, survient lorsque l'esprit devient et reste stable (dhar « tenir, maintenir »), « ici et maintenant ».

Et le mental devient apte aux concentrations, II. 53.

La concentration mentale parfaite (ekâgratâ) est le résultat de la rétractation des sens. Pratyâhâra fait entrer la conscience dans un état de cohésion croissante où elle est décolorée de toute représentation mentale (sensations, ressentis, affects...), inverse le mouvement de dispersion du psychisme sous l'effet du moi (comme le film d'une explosion qui serait passé à l'envers), jusqu'à l'ekâgratâ dans lequel la conscience unifiée devient homogène et transparente. « L'ekâgratâ a pour résultat immédiat la censure de tous les automatismes psycho-mentaux qui dominent, qui à vrai dire font la conscience profane (...) Un yogin doit pouvoir obtenir à son gré la discontinuité de la conscience (...) devenir insensible à tout autre stimulus sensoriel ou mnémonique PAT-55-56 ».

La maîtrise sensorielle survient lorsque les fonctions sensorielles sont dissociées de leurs objets propres, comme s'ils se conformaient à la nature de l'esprit, II. 54.

Au terme de la rétractation des sens,détachée du sensoriel, du sensible et du sensitif, libérée de la subjectivité, abstraite de la représentation et au final affranchie de la causalité,la conscience entre en état de cohérence avec elle-même.

Alors, c'est l'ultime maîtrise des fonctions sensorielles, II 55.

Sans dimension, non déterminée, immuable, l'esprit ne fait plus qu'un avec « ici et maintenant ». La présence totale ici au-delà de l'espace psychique, qui coïncide avec la présence entière à maintenant hors du temps physique, est la forme la plus pure, l'état plénier, de la conscience qui ouvre sur la réalité profonde de l'être et la véritable nature de l'esprit.



Om Bhur Bhuva Suvah

« Dans les trois modes de l'expérience, physique (sensible), mentale (psychique), intellectuelle (représentation) »

Tat Savitur Varenyam

« C'est cela, la nature essentielle (les trois plans de l'expérience), propre à l'existence : l'enséité (soi-même), l'étant pur, l'un »

Bhargo Devasya Dheemahi

« Puissent tous les êtres percevoir, par un intellect subtil et méditatif »

Dhiyo yo nah prachodayat

« La magnifique splendeur de la conscience illuminée »

Gayatri Mantra[iii]


- Namasté - 


PAT : Patanjali et le yoga, Mircea Eliade

YS : Yoga-Sutra de Patanjali, Miroir de soi, Bernard Bouanchaud

[i] Le yoga, un éveil spirituel, TKV Desikachar, page 195

[ii] Les yoga-sutras de Patanjali à la lumière des premiers commentaires indiens, page 128

[iii] https://www.worldwidelightcircle.net/french/signification.htm