I.45 – Ouverture du ventre, ouverture du cœur
Jeûner, mettre notre corps en jachère, le temps de l'hiver, le temps de l'ensemencement. Semer les graines du savoir, par le yoga les faire germer. Relâcher notre ventre pour accepter nos émotions, ouvrir notre cœur pour libérer l'amour. Goûter la saveur de l'instant, sentir la gratitude nous envahir pour ce don d'amour qu'est la vie.
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- La fraîcheur du petit matin m'enserre
dans son manteau. L'air vif fige les odeurs de la forêt. Mes pieds parcourent le
sentier de terre couvert d'un tissu de feuilles, se forgent une piste en
tâtonnant entre les pommes de pin. Je modèle mon pas dans le pas qui me
précède. Je serre l'extrémité d'un bâton. Les yeux fermés, j'avance. Je respire
confiant. A l'autre bout du bâton, mon binôme me conduit sur le chemin. Calme
et détendu, je me laisse emporter à son allure. Je me retire vers l'intérieur.
La piste s'éloigne, le froid se dissipe, la forêt s'évapore dans la sérénité
sans borne de l'instant.
- Mon pas ralentit et s'arrête. Je reviens
à la surface. J'inspire et j'ouvre les yeux en ce début novembre au cœur d'une forêt
de Touraine[i].
Les binômes de désunissent. Au carrefour de deux pistes de terre, là où le
terrain s'est élargi, nous formons un cercle en nous tenant les mains. Une
première personne se place devant une autre. Leurs yeux se croisent. Avec
émotion, elle lui demande de lui pardonner. Dans un long regard, l'autre lui
donne son pardon. Puis, elle se place devant la personne suivante et, les yeux
embués de larmes, réitère sa demande. « Pardonne-moi... ». « Je
te pardonne... ». Chacun, à tour de rôle, dans cette ronde, donnons et
recevons le pardon...
- Lentement, le cercle se charge d'une
énergie débordante. L'émotion emporte certains. A mesure qu'elle les submerge,
elle m'appelle à les embrasser de toute ma bienveillance. « Demander le
pardon » est un acte fort, surtout à des personnes que l'on connait
seulement depuis quelques jours. Mais au terme d'un jeûne thérapeutique[ii]
« donner le pardon » démultiplie le sentiment d'empathie cultivé tout
au long de la semaine et le fait évoluer vers quelque chose de plus grand. Au-delà
des visages, au-delà des corps, par-delà les souffrances, par-delà les
personnes, je sens irradier de moi un amour sans condition, un amour pour l'être
derrière son regard, derrière sa présence...
Quérir l'absolution auprès d'autrui, nous mets face-à-face avec nous-mêmes, avec notre identité, avec nos agissements, avec notre corps, face à nos refus, nos dénis, nos rejets. Demander le pardon, c'est admettre nos erreurs, accepter nos défauts, accueillir nos souffrances. C'est un acte conscient, librement consenti, une expiration et une offrande.
Donner le pardon, c'est se projeter au-delà de soi, de notre subjectivité, de nos jugements. C'est une inspiration, une consumation, qui purifie et revitalise celui qui la reçoit. Pardonner est un acte de consommation et de transformation purificateur de l'offrande. Pardonner, c'est dépasser l'individuel, connecter le cœur au cœur. Pardonner, c'est « donner par » amour et par gratitude pour l'être.
Le divin nous a donné le cœur pour pardonner. La première qualité de l'amour est de donner sans rien attendre en retour. L'amour pur, sans attache, est l'attitude du don désintéressé. Il faut nous rappeler et avoir de la gratitude pour la chance qui nous a été donné d'être en vie SAJI.
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Le corps est une formidable mécanique dont nous ne prenons pas assez soin. Jeune, en parfaite santé, lorsque tout va bien, le corps nous portes, nous entraînes, sans même que nous pensions à le remercier pour tout ce qu'il nous permet d'accomplir, chaque jour, pour les services et les œuvres, pour les plaisirs et la joie, pour l'allégresse et le bonheur d'être en vie. Avec l'âge ou lorsque la santé s'amenuise, que les maladies s'installent, le corps se fait pesant, douloureux, nous ralentis, nous rends léthargiques. Le corps est alors l'objet de plainte, de récrimination, de frustration, de peine, de colère et de peur qui ont pour effet d'accentuer son état morbide.
Comme une plante croît et s'épanouit lorsqu'elle est traitée avec patience, sagesse et amour ou devient rachitique, blême et décline si elle est négligée, abandonnée, ou pire ignorée, notre corps se nourrit de pensées, d'intentions positives, autant que d'aliments sains et naturels ou s'intoxique de pensées et d'idées négatives autant que d'aliments transformés, dénaturés.
Le corps sait de lui-même éliminer les toxines, mais encore faut-il que notre mode de consommation n'ait pas pour effet de l'intoxiner plus vite qu'il ne peut les traiter... Et à condition que nous n'entravions pas le travail des émonctoires[iii] par des traitements médicamenteux contre-productifs, ce qui entraîne un retour des toxines dans le corps ou « transfert morbide ». Les émotions peuvent être toxiques. Lorsque la charge émotionnelle négative est forte, que l'émotion n'est pas accueillie, exprimée, elle peut s'ancrer dans le corps, nous affecter profondément et durablement. Pardonner permet de faire circuler les émotions et de nous libérer de leur emprise.
Comment les émotions négatives s'inscrivent-elles dans notre corps ? Comment influencent-elles nos choix et nos comportements alimentaires ?
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Pour le yoga, la maladie est la conséquence d'une mauvaise circulation de l'énergie pranique. Les maladies ont leur racine dans le « corps mental » (Mano-maya kosha). Les « émotions négatives » vont contaminer le « corps physique » (Anna-maya kosha) par l'intermédiaire du « corps énergétique » (Prana-maya kosha). Les émotions négatives sont stockées au niveau du ventre et s'accumulent dans le subconscient. Un travail d'ouverture - par les asanas, la sonothérapie, la yogathérapie, la méditation sur l'amour inconditionnel - sur les chakras Manipura (le plexus solaire) et Anahata (le cœur) permet, par le pardon, de lever les blocages émotionnels, de refaire circuler l'énergie.
La technique de purification yogique dite de shuddhi kriyâ met en lumière le processus par lequel les émotions interfèrent sur le souffle. Les émotions négatives, fortes et répétées, inscrivent leur rythme cardiorespiratoire dans les circuits neuronaux. La régulation du souffle par des exercices appropriés a une action en profondeur de remodelage de nos schémas neuraux.
Les émotions sont des « programmes neuro-physio-psychologiques ». Leur activation entraîne des changements physiologiques (rythmes cardiaque, sanguin, respiratoire...), corporels (variation de la température, contractions musculaires...), des variations hormonales et métaboliques, des expressions physiques (sur le visage, la modulation de la voix...), des fluctuations cognitives (de l'humeur, de l'état d'esprit...)[iv], suivant des modèles-types de réponses comportementales adaptatives.
Les émotions sont des « partitions musicales » jouées sur le rythme du trouble, de l'effroi, de l'irritation ou de l'allégresse sur cet « instrument de musique » qu'est le corps, cet « objet construit à partir de l'assemblage » de muscles, de nerfs, d'organes, de cellules pour produire « des sons et servir de moyen d'expression au compositeur », la conscience (souvent « mentale », identifiée à l'ego) « et à l'interprète » CNRTL, le cerveau.
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L'influence des émotions commence à la naissance, où se nourrir relève d'une besoin vital de survie. Le premier repas de notre vie (le lait maternel) est tranquillisant du stress traumatique de la séparation ombilicale. La nourriture répond à la peur déclenchée par la décorporation, à la colère née de la perte, lorsque l'enfant encore intriqué au corps de sa mère fait pour la première fois l'expérience de la vie en un corps qu'il ne reconnaît pas comme sien. Manger comble la tristesse du nouveau-né causée par le sentiment d'abandon. La satiété l'emplit d'une joie primale à l'oubli de son trauma...
Le plaisir corporel devient une composante naturelle de l'homme sous la forme d'une recherche insatiable du désir, raga. Désir dont l'intensité nous conduit à l'attachement pour les objets des sens, source de souffrance. « Chaque point d'attachement instille la peur et provoque stress, anxiété, dépression » SAJI. Notre vie, notre manière de la penser, est tout entière façonnée émotionnellement par cet événement originel. De ce point de vue psychologique, le trauma est à la genèse du moi.
L'alimentation, un environnement propice, permettent au corps de déployer son «potentiel causal », le programme inscrit dans ses gènes. Mais, c'est le mental qui depuis la naissance, sous l'impulsion émotionnelle du « plaisir primal », décide de la forme que ce déploiement épigénétique va adopter, jusqu'où il nous mènera, en bonne ou en mauvaise santé. Nous ne décidons pas souverainement de ce que nous mangeons. Nos choix alimentaires, notre rapport à la nourriture, notre façon de manger, sont les reflets de la « pensée émotionnelle de ce nouveau-né » qui (toujours en nous) s'est fait corps à la désincarnation d'avec le corps de notre mère.
Ce corps propre que le nouveau-né découvre avec surprise et inquiétude, qui porte le nom sanscrit d'Anna-maya kosha, signifie le « corps de nourriture ».
La Nourriture est la substance de tout (...) les êtres sont faits de nourriture, une fois nés ils vivent de nourriture et lorsqu'ils sont morts ils deviennent eux-mêmes nourriture.
Taittiriya Upanishad DAN-69.
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Manger est un acte mental. Dans les premiers temps de la vie, la « pensée alimentaire», purement émotionnelle, se forge sous la pression biologique de la survie. Avec le développement cognitif et sous l'influence des pressions familiales, sociales, culturelles, elle migre vers le subconscient, mature et s'inscrit en tracé neuronal qui relie la pensée aux émotions et aux ressentis physiologiques de la sensation de la faim et de satiété. «Le cerveau naît de la nourriture et du souffle puis des principes de parler, de la diction. Le cerveau naît des besoins et de l'action qui forment le mental, ensuite des perceptions, du "corps sensible" qui fonde l'intelligence » TULC-11.
Ce mécanisme fondamental, sous l'impulsion duquel nous sommes projetés dans une course ininterrompue sans en avoir conscience - ignorant de notre fonctionnement et dupés par l'illusion de la māyā (l'identification au corps) -, certains événements peuvent le questionner, au nombre desquels le jeûne. Le mental se rebelle pendant le jeûne, en émettant des jugements critiques, en intensifiant la sensation de faim, jusqu'à envahir et orienter les rêves - induisant de la culpabilité chez les jeûneurs tant il semble que le cerveau ne fasse pas de distinction entre manger et visualiser l'acte de manger -.
Cesser toute alimentation solide pour ne se sustenter que d'eau n'est en rien naturel. C'est pourquoi jeûner se doit d'être un choix conscient, éclairé (et encadré) afin d'éviter que la peur, déclenchée par l'arrêt d'une fonction vitale, ne vienne interférer avec le processus. Soyons rassurés, le corps possède une intelligence. Il sait gérer les périodes de diète prolongée et nous avertir (par la sensation réelle de la faim, non par « la pensée de la faim ») lorsque ses réserves atteignent un seuil critique[vi].
Le jeûne permet au corps de déployer son potentiel d'auto guérison. Parce que le corps n'est plus alimenté en nutriments extérieurs, le besoin vital de se nourrir est assuré par un mécanisme cellulaire. « L'autophagie va permettre à la cellule de manger des parties d'elle-même afin de redélivrer des constituants essentiels - acides aminées, lipides, etc. - pour pouvoir assurer d'autres fonctions, qui vont lui permettre de survivre à un stress[vii] ». Ce processus constitue un véritable nettoyage cellulaire, une détoxication d'autant plus profonde qu'elle est prolongée, qui augmente la vitalité[viii].
Sous quelque forme qu'elle soit, la digestion est une transformation et tout dans l'univers participe d'une transformation.
La transformation de la vie détruite en vie nouvelle semble être la caractéristique même de l'existence. Vivre c'est dévorer la vie. Toute existence peut être ramenée au dualisme fondamental de deux fonctions, le Dévoré (Anna), le Dévorant (Annâda) DAN-108.
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Ces fonctions de dévoré et de dévorant sont également nommés Soma et Agni. Le feu est l'élément qui opère toute transformation. « Agni, le feu, tout ce qui brûle, dévore ou digère » DAN-108. La troisième forme du feu, « Vaishvânara, Celui-qui-pénètre-toutes-choses, est le pouvoir de digestion, d'absorption, qui se trouve en toutes choses, en tout être » DAN-143. La vie est une ronde permanente de destruction, de création et de conservation. Ce mouvement perpétuel est symbolisé par les pouvoirs de la Trimūrti : la création (Brahma), la préservation (Vishnu), la destruction (Shiva).
La nourriture (des étoiles) alimente la danse de Nataraja. « Cet univers entier n'est que nourriture et mangeur » DAN-109. La nourriture alimente le corps par : l'ingestion où le «soma, l'oblation, est tout ce qui est sacrifié, dévoré ou consumé » DAN-108 est broyé ; la digestion qui extrait les composés utiles à la biochimie organique ; la construction et le renouvellement cellulaire. « La nature d'Agni est de se répandre, celle de Soma de se contracter et de disparaître, lorsqu'une chose s'est distendue jusqu'à son maximum il faut qu'elle se contracte à nouveau. Le feu devient Soma à chaque changement de plan et le Soma jeté dans le feu devient feu lui-même. Les fonctions de dévoreur et de dévoré sont des états successifs de toutes choses » DAN-112.
La pensée et l'émotion sont deux aspects du mental, deux langages, l'un verbal, l'autre corporel. Mano-maya kosha nourrit et surtout modèle Anna-maya kosha. Pendant un jeûne, nous détoxiquons également des affects somatisés, des toxines psychiques (émotions négatives, mauvais stress, traumas...) enracinées dans le subconscient et somatisées.
Par la voix de l'émotion, de la compulsion, de l'angoisse ou de la souffrance, sous l'impulsion de croyances extérieures ou auto induites, le mental se fait incitateur. «Manger pour ne pas avoir mal en dedans signifie que nous avons un problème de nature affective à résoudre[ix] ». Tant que nous ne mangeons pas en pleine conscience, le corps matérialise nos affects.
Nous libérer de ce « karma alimentaire » requiert de nous observer, de nous écouter avec attention, une observation qui n'est pleinement possible que par une prise de recul avec la nourriture. Le jeûne est une opportunité de prendre conscience de l'emprise du mental, de remonter la « généalogie affective » qui nous pousse à manger, de (re)penser la représentation de nos émotions afin de nous alléger du poids de ce passé émotionnel, et d'effectuer des choix judicieux, de réguler notre alimentation pour tirer le meilleur pour notre corps, notre vitalité, notre santé, notre espérance de vie.
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Le jeûne comme un lâcher-prise sur la nourriture ne donne de résultat qu'à la condition d'être volontaire. Le corps peut se détoxiquer mais guérir requiert une intention claire (samkalpa), une aspiration véritable, un accord avec soi-même, avec son cœur. « C'est notre cœur qui nous dira si notre besoin est de manger ou (...) un déplacement sur la nourriture[x] ».
Nous pouvons accueillir nos émotions plutôt que de les réprimer, les accepter avec tout ce que cela comporte, assumer la responsabilité de notre réaction aux déclencheurs de nos émotions plutôt que de les attribuer à autrui, les exprimer et choisir consciemment comment agir[xi]. En devenant conscients de notre mécanique émotionnelle, il devient dès lors possible de « transformer la discordance relationnelle en harmonie » de façon à pouvoir « utiliser nos conflits d'une manière créatrice[xii] ». Mais, cette liberté reste surveillée. Nous restons liés, attachés, à nos complexes.
Les instances du psychisme humain (l'instrument de cognition antahkarana) est le produit de la nature, par essence changeant et impermanent, né de la formation et de l'évolution de la personnalité. C'est un voile d'illusion (māyā) auquel nous nous identifions à travers le mental et les émotions qui en sont l'expression physique. Un voile qui recouvre le cœur infrangible de notre être et notre véritable nature spirituelle. Un voile que la philosophie du yoga nous dit qu'il est possible de dissiper.
La manière dont nous percevons nos émotions, le regard que nous posons sur elles, la représentation que nous en faisons, leur confère un caractère, une humeur, la transforme soit en complexe subconscient - c'est le cas dans l'enfance où nous n'avons pas la sagesse pour nous en prémunir - soit en posture intentionnelle. Changer la perception d'un stimuli émotionnel, c'est changer sa réponse. Cela ne veut pas dire bloquer ni empêcher nos émotions de s'exprimer, ni les dépolariser de leur énergie. C'est, par le discernement créatif, cultiver le positif en lieu et place du négatif.
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La perception mentale d'un événement est personnelle, autocentrée. Or, une situation n'implique pas seulement le petit moi. Je me sens trahis parce que « je » suis jaloux. Je me sens abandonné parce que « je » désir. Je me sens ignoré parce que « je » suis en colère, contre les autres, contre le monde...
Selon Patanjali, les troubles psychiques proviennent de l'avidité (lobha), de la colère (krodha), de l'égarement (moha). « Car c'est à cause de l'erreur, à cause de l'avidité, de la colère, de la confusion qu'il y a toujours plus de souffrance et d'ignorance infinies, I.34» YSPA. Pour contrer ces émotions négatives, Patanjali préconise d'adopter les comportements inverses. « La sérénité psychique provient de l'attitude mentale d'amitié (maitri) face au bonheur d'autrui, de compassion (karuna) active devant son malheur, de joie (mudita) face à sa vertu et de neutralité (upeksanam) vis-à-vis de son erreur, I. 33 » YSPA. En changeant de point de vue sur les relations humaines, nous prenons conscience de l'illusion du moi, de la cécité inhérente à l'attachement, de l'impermanence des choses.
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Le premier repas de notre vie est une bénédiction. Le lait maternel célèbre le don précieux de la vie. La séparation ombilicale du nouveau-né est une étape de sa relation d'amour. Le vaste change en sa forme, mais demeure en son union. La nourriture est l'offrande qui sanctifie l'un. La transformation des aliments est un retour qui nous emplis de satiété à la joie de l'unité retrouvée. En quittant le corps de notre mère, en nous éveillant à la conscience de notre corps propre, nous pouvons accéder à ce que dans la vie fœtale nous ne pouvions réaliser, étreindre notre mère dans nos bras.
L'émotion est la traduction corporelle (physiologique et psychique) de la représentation mentale que nous nous faisons de notre vécu. Adopter une posture de bienveillance, laisser parler notre cœur, c'est substituer à une réaction comportementale inconsciente - impulsée dans Mano-maya kosha par Anna-maya kosha - une réponse intentionnée qui du « corps de félicité » Ananda-Maya kosha rayonne de compassion et d'amour inconditionnel.
Les plaisirs des sens sont attachés au mental, par essence instable, seul l'amour pur (prema) est permanent. Le sens de la vie est d'établir cet amour inconditionnel dans toutes nos relations et dans toutes nos activités SAJI.
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Le développement de sentiments positifs passe par l'adoption de l'attitude du don désintéressé. « L'amour pur, désintéressé, sans attache, est l'attitude du don complet sans rien attendre en retour, c'est être au service du divin » SAJI. (Par)donner, c'est aller au-delà du moi, lever le voile d'illusion qui nous recouvre - par l'identification au « je » -, c'est prendre conscience de notre nature profonde, de notre être véritable. «L'attitude du service donne accès à l'expérience intérieure de l'être. Avancer dans les recherches intérieures développe l'amour inconditionnel » SAJI.
Pour nous y aider, nous devons pratiquer la méditation avec assiduité, sans douter ni s'attacher à ses fruits. La pratique répétée de la méditation purifie le mental. « Méditer, c'est cheminer vers le Soi » SAJI. Les sens ne nous permettent pas de percevoir l'impermanence. « La méditation modifie la perception que nous avons de la nature, du monde, de nos relations aux autres. Elle change le ressenti de l'amour. C'est expérientiel » SAJI.
Développer l'amour inconditionnel n'a pas seulement un effet de nettoyage psychique, des changements profonds s'inscrivent dans le corps physique par la modification de nos réseaux neuronaux. « L'élagage synaptique », l'une des fonctions de la neuroplasticité, est une forme d'autophagie qui supprime les connexions neuronales inefficaces ou inutilisées.
Nous avons tendance à voir les choses sous un point de vue négatif qui façonne notre vécu et nos relations aux autres. « Notre survie dépend de notre capacité à nous exprimer correctement et précisément lorsque quelque chose nous cause de la douleur, de la souffrance, ou met en péril notre survie ou notre qualité de vie (...) Les mots positifs nécessitent moins de considération parce qu'aucun mécanisme menaçant ne leur est associé »[xiii]. En apprenant à discerner le bon côté, en adoptant une perspective positive, en développant l'attitude du service désintéressé, nous créons de nouveaux chemins neuraux. Le renforcement de circuits neuronaux positifs par la pratique assidue diminue l'empreinte des schémas négatifs. Le cerveau se remodèle. Il déconstruit les circuits neuraux sous-jacents aux schémas de pensées et de croyances négatives et élimine les toxines psychiques qui sont remplacés par de nouveaux circuits supports de sentiments positifs.
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La méditation sur la compassion et sur l'amour inconditionnel ont un effet de consolidation particulièrement puissant. Méditer permet, par un travail de détachement progressif, de remplacer l'émotion du désir raga (personnel et égocentré) en amour inconditionnel. « Ce potentiel d'amour pur est en nous, mais il est masqué par l'identification au "je" » SAJI.
Chaque émotion primaire possède sa sonorité, son timbre, sa mélopée, modulée sur la fréquence des ondes bêta. La réponse émotionnelle est une modulation du mode de fonctionnement cérébral de l'état de veille. Sur le mode thêta, le rythme des pensées diminue YSPA et les programmes neuro-physio-psychologiques des émotions sont inhibés. Non déformée par les fluctuations négatives du « mental compositeur » et du «corps acteur », la conscience vibre au diapason de notre être profond. Le mode thêta est le résonateur de l'amour inconditionnel. « Pratiquer la méditation amène à la profondeur et à la pureté de l'amour pur » SAJI.
Nos pensées influencent l'énergie qui nous compose. Elles déséquilibrent les chakras et sont à l'origine des maladies. En agissant sur le plan psychique, la méditation agit sur le plan physique. La méditation sur l'ouverture du chakra du cœur (Anahata) permet de réguler la circulation de l'énergie existentielle de la nature, l'amour. En (ré)activant l'énergie causale du « corps subtil » Prana-maya kosha, les toxines émotionnelles accumulées dans Mano-maya kosha sont digérées et Anna-maya kosha est ainsi délié de ses tensions. L'épuration des schémas mentaux (et des circuits neuronaux) mène au retour à l'équilibre harmonieux des chakras, le don de la santé.
La vie est un don et elle ne s'écoule que par celui-ci. Voilà pourquoi toute rétention de l'énergie divine - qui n'est que Don - mène à la destruction. Chaque énergie et chaque mouvement de l'univers doivent être perpétuels[xiv].
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Le don est la résonance du réel à la vibration du verbe, source de vérité et d'amour. Ouvrir notre cœur, c'est vibrer à l'unisson de son écho.
Tout vibre et tout résonne, de l'intérieur vers l'extérieur, du dehors vers le dedans. La nature est un mouvement continu formé par un enchaînement de mouvements discontinus, une suite de vibrations attelées formant un train dont la célérité dissimule les séquences, une infinie diversité de sonorités déclinées sous une infinie composition de gamme qui compose le concert de la vie, la symphonie du réel. L'évidence se révèle dès lors que nous écoutons avec le cœur, que nous nous laissons résonner au plus profond de notre être et emplir d'énergie par l'amour de ce don.
Tout vibre et tout résonne, en mesure et avec précision. Le corps humain est une cohérence de rythmes, de fréquences, de cycles (cardiaque, respiratoire, métabolique, hormonaux...) habilement automatisés, précisément réglés, qui nous maintiennent en vie, nous permettent d'agir et de nous accomplir. La perfection et la beauté émanent naturellement lorsque nous vibrons au rythme de l'attention des battements du coeur, de la pleine conscience de la respiration, de l'énergie de la gratitude pour le don de la vie.
Tout vibre et tout résonne, avec le mot juste et le bon moment pour le dire. Le verbe est au cœur de tous les processus de la vie. La vie se développe de combinaisons en associations, évolue de mutation en mutation, se perpétue de génération en génération. La vie se conjugue depuis le premier mot formé par l'ADN, la première phrase du génome animal, dans un dialogue génétique avec le milieu qui parle de l'éveil de la conscience de soi à partir du bon nom, de la bonne intonation. Le verbe est l'énergie à laquelle vient correspondre le substrat vibratoire adapté, l'attendu de l'impulsion.
Tout vibre et tout résonne à l'appel de son nom. Pour les Upanishads, « Tout phénomène a deux caractéristiques : le nom (nama) et la forme (rupa), le dénommant et le dénommé » CDSS-26. La résonance se propage via l'élément dont la sensibilité, la capacité de revêtir une forme, est la plus fidèle au verbe. L'élément répondant le mieux à ce critère est le plus répandu dans l'univers, c'est l'eau. L'eau entre dans la constitution de toute matière et de toute vie. « Tout commence dans l'eau. Absolument tout trouve son origine dans l'eau et que tout y trouvera sa fin » WAT.
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Tout vibre et tout résonne sous forme d'information. L'information est la figure du verbe, la résonance sa forme. L'eau est le dénommé, le verbe le dénommant. « L'eau a la capacité d'enregistrer l'empreinte de toute influence extérieure ». Cette capacité est liée à sa « structure », c'est-à-dire à « l'organisation de ses molécules en agrégats appelés "clusters" qui agiraient comme les cellules d'une mémoire » WAT. Le verbe s'appuie sur un alphabet pour transcrire le nom en forme. « La structure moléculaire est l'alphabet de l'eau qui permet de composer des programmes et de les modifier » WAT.
Le cerveau est un système complexe, infiniment modulable, qui structure et crée de l'information à partir de l'information, du sens à partir du sens. Les réseaux neuronaux sont la forme intérieure de ce que nous pensons, notre corps l'apparence extérieure de nos pensées, nos actes l'expression. Le cerveau est à la fois rupa, la forme de la résonance informative du monde extérieur et son propre dénommant informationnel, nama, sa propre résonance (in)formante au sens qu'il produit à partir du sens.
Toute vibration est un mouvement ondulatoire et toute résonance est un oscillation de l'énergie dont un objet est composé. « L'être humain est un être liquide. Le fœtus est composé de 99% d'eau. A la naissance, nous sommes encore constitués de 90% d'eau et, adultes, d'environ 70% (...) Au niveau moléculaire, l'eau détermine la structure de l'ADN et des protéines (...) Les liquides jouent un rôle dans la transmission des informations dans le corps et l'eau, a un certain degré participe, à la structuration des informations du cerveau » WAT. L'eau dont notre corps est composé palpite au dénommant de la musique sur le dénommé de ses rythmes. L'eau de nos cellules retentit au désignant des vibrations des bols tibétains sur les harmoniques du désigné de leurs accords. L'eau de nos réseaux neuronaux oscille au signifiant que nous donnons à nos émotions sous le signifié de nos pensées.
Tout vibre et tout résonne. Vibrer c'est informer, résonner c'est répondre. La résonance du corps humain aux vibrations lui confère un « pouvoir causal » d'autoguérison, ce qui fait du son un puissant instrument de soin pour libérer une personne de ses blocages émotionnels. Les vibrations (re)mettent en mouvement l'énergie subtile de la vie sous les différentes enveloppes du dénommé, corps physique et corps mental, réseaux neuronaux et composants subconscient et conscient du psychisme humain.
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Tout vibre et tout résonne lorsque les émotions font vibrer les cordes de notre corps et de notre mental sous leurs pulsations subites et incontrôlées. Or, de toutes les influences extérieures auxquelles l'eau peut être soumise, « les émotions positives ou négatives représentent la plus importante » WAT.
Des expériences ont mis en évidence un rapport étroit entre l'émotion et la structure de l'eau. « Les émotions positives, comme l'amour, augmentent les niveaux énergétiques de l'eau et la stabilisent, les émotions négatives, comme la haine, les font baisser, provoquant des changements radicaux dans l'eau » WAT. L'eau transcrit et retient, transporte et transmet, ces vibrations et résonances aux structures dans le composé desquels elle entre. L'eau n'est pas une substance impersonnelle. Elle possède un «vécu ». Sa capacité a être impressionnée par des facteurs environnementaux - non pas chimiques mais événementiels (tel le parcours de l'eau dans la nature ou dans les tuyauteries qui la charrient à nos logements) - lui confère une « identité » propre. Sa sensibilité aux événements suggère une capacité de « ressenti sensoriel », une émotivité aux stimuli physiques et psychiques.
Ces influences se poursuivent lorsque cette eau se mélange à l'eau de nos cellules. «Le corps s'approprie les informations contenues dans l'eau et cela peut changer l'état et le caractère de celui qui la boit » WAT. Pouvons-nous charger l'eau contenue dans un récipient en énergie en lui simplement en lui envoyant des ondes (des pensées et émotions) positives ?
Le phénomène semble témoigner d'une « intrication quantique[xv] » d'objets entremêlés ne formant qu'un seul système[xvi]. L'intention positive a le pouvoir causal de créer un tel lien d'intrication entre l'eau extérieure et l'eau de nos cellules. « Notre planète est un énorme réservoir d'eau à partir duquel s'épanouissent toutes les formes imaginables de la vie et chaque organisme vivant est dans son noyau un plus petit réservoir d'eau » WAT.
Tout vibre et tout résonne. L'océan vibre et les vagues résonnent. Aussi haut qu'elles aillent, aussi loin qu'elles s'étendent, les vagues font encore partie de l'océan. Tout ce que nous adressons aux autres, au monde et à l'univers nous influence directement. Les expériences du docteur Masaru Emoto ont montré que les deux mots qui rechargent le plus l'eau en ondes positives sont « gratitude et amour ».
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La gratitude est la saveur de l'instant, l'amour le goût de la présence. « L'Impermanent, l'Évoluant, apparaît comme (...) la sensation (rasa), origine du goût, des perceptions émotives et de l'élément Eau » DAN-104. Les saveurs sont liées aux émotions : sucré (la joie), salé (la peur), amer (la tristesse), acide (la colère), l'umami (la surprise de l'indéfinissable)...
Dans sa méditation sur l'ouverture du chakra du cœur, Anahata, Saji nous incite à « nous accepter tels que nous sommes, à nous donner de l'amour, à ressentir la maternité divine, à remercier nos parents du fond de notre cœur pour vous avoir donné cette naissance » SAJI.
Notre mère est la première forme du divin. Nous restons connectés à elle, bien après la naissance, bien après la séparation ombilicale. L'eau de nos cellules reste intriquée au liquide amniotique, comme chaque goutte d'eau de notre corps demeure fondamentalement intriquée à l'océan primordial de la Terre. Nous sommes faits de l'onde océanique autant que de poussières d'étoiles.
Le système de l'univers a été créé par l'Absolu, par la Source, qui a produit tout ce qui existe. Chacun d'entre nous conserve en lui une partie de l'eau de l'Océan originel. Chacun de nos mots est comme une goutte d'eau et porte la pensée en offrant une source d'information WAT.
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- Au sortir du jeûne, sur la table de la cuisine,
dans le vieux séchoir du domaine de la Trigalière, un bouillon de légumes et des
graines fraîchement germées attendent. Je prends une graine d'haricot mango, à
la robe verte et blanche, à la coque ronde et généreuse, que je porte en bouche.
En croquant sur le germe, une explosion de saveurs me transporte en pleine
nature. La saveur terreuse de la fibre végétale, la fraîcheur des embruns de
son arôme, les parfums de la vie qui éclot me submergent et m'emportent.
- Au sortir du jeûne, j'ai l'impression de
me connecter pour la première fois à mon corps et à travers lui à la nature et
à l'univers tout entier. (Dé)jeûner est une nouvelle naissance. La coupure
ombilicale de la diète me fait (re)naître à la pleine conscience de l'ici et
maintenant. Carpe diem, je « cueille le jour », dans le dégusté de
l'instant, dans le savouré du présent. Une pensée me traverse. « Comment
peut-on se passer de manger ? ».
- Manger, c'est communier avec la nature, se
connecter à l'univers, à travers l'énergie de la terre, la force de l'eau, la
vitalité du soleil. La nourriture est un condensé, le produit des éléments qui
composent la nature, la terre, l'air, le feu, l'éther. Et l'eau. Cette eau
primordiale, le cœur de la vie, qui coule dans les germes des graines,
minuscules à l'extérieur, extatiques à l'intérieur...
- Chaque bouchée, longuement mâchée,
tendrement dégustée, me remplit de gratitude pour la nature bienfaisante et généreuse
qui me gratifie de ses bienfaits. Je sens l'énergie, entrée en dormance pendant
le jeûne, circuler à nouveau dans mon corps. La nourriture est le flux de la
vie qui s'écoule varié et changeant dans la saveur incommensurable de
l'instant.
Se nourrir, c'est (res)sentir. Manger est un appel, l'appel de la nature dont nous faisons partie et qui fait partie de nous. « La nature se donne à manger, à boire, à respirer » TULC-111. Se nourrir, c'est transformer. Manger est un rappel du feu qui brûle en nous et qui dévore l'univers jusqu'à ce que l'univers à son tour nous dévore. Se nourrir, c'est prendre et c'est donner. Manger est un don de l'amour. Le premier repas de notre vie est un repas d'amour. Notre mère nous donne de son corps avec amour pour que nous grandissions et qu'à notre tour nous la fassions grandir par notre amour.
Jeûner permet de redécouvrir l'usage d'un sens oublié, de réapprendre à manger avec le corps et plus avec le mental. Nos choix alimentaires sont conditionnés par des schémas de pensées, des idées inscrites en nous depuis le plus jeune âge, par le milieu familial, la société de consommation, qui jouent sur les émotions (la peur du manque), les mécanismes du plaisir fantasmé. Le jeûne nous rappelle au sens véritable de l'acte de se nourrir.
Se (re)connecter au goût dissipe les émotions, les projections mentales, tout ce avec quoi nous nous confondons. « Notre corps est produit par la nourriture. Comment pourrait‐il être l'esprit (l'âtman) éternellement pur, la Conscience (l'âtman) qui ne doit son existence qu'à lui seul ? » TULC-26. En son sens le plus authentique, manger c'est lever le voile que le mental pose sur la Joie sans objet.
Le bonheur existe avant la pensée. La félicité, la joie, l'amour, le bonheur, sont de même nature, ils sont de la Nature. Le bonheur de manger quand la faim est là, de boire quand est la soif (...) Le bonheur de rencontrer l'autre, de cette énergie inouïe que l'on nomme l'amour TULC-17.
Namasté
Références :
CDSS : Comment discriminer le spectateur du spectacle ? Swami Siddheswârananda https://archive.org/details/CommentDiscriminerLeSpectateurDuSpectacle
CM : Cerveau et méditation, Matthieu Ricard & Wolf Singer
DAN : Daniélou, Mythes et dieux de l'Inde
SAJI : Atelier sur l'ouverture du chakra du coeur, Paris 21 octobre 2018 https://vasishtayoga.org/
TULC : Taittiriya Upanishad - Les lianes de la conscience, Bruno Journe https://www.medecineyoga.com/wp-content/uploads/2017/09/LIANES_CONSCIENCE_BJ-180714.pdf
YS : Les yogas-sutras de Patanjali, Bernard Bouanchaud
YSPA : Yoga Sutra, Pierre Alais https://alais-yoga.fr/
WAT : Water le pouvoir secret de l'eau https://www.jupiter-films.com/film-water-le-pouvoir-secret-de-l-eau-35.php
[i] https://www.domainedelatrigaliere.com/
[ii] https://www.jeunerpoursasante.fr
[iii] https://www.jeunerpoursasante.fr/10-conseils-pour-reussir-son-jeune/
[v] La prise de conscience des événements déclencheurs de nos émotions (en particulier acquise) fait l'objet d'une méthode de thérapie psychologique dite de la «communication authentique » ou l'ANDC (Approche Non Directive Créative) https://andc.eu/la-therapie-en-relation-daide
[vi] Le seuil critique est atteint aux alentours de 30% des réserves.
[vii] « L'autophagie est une forme de self-cannibalisme, dans la mesure où la cellule, en cas de stress, va induire sa propre autodigestion. Elle permet à la cellule d'avoir une vigilance sur ses défauts, de les éliminer. Ce qui va lui permettre de s'adapter et de survivre ». https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/nobel-de-medecine-l-autophagie-ce-self-cannibalisme-cellulaire_1836923.html
[viii] https://www.jeunerpoursasante.fr
[ix] Alain Guicheteau https://www.facebook.com/alain.guicheteau.relationdaide/
[x] Ibid.
[xi] Ibid.
[xii] Méthode dite de la communication authentique de Colette PORTELANCE https://www.cramformation.com/actualites/les-systemes-relationnels-de-colette-portelance
[xiii] L'énergie des mots, Michelle Arbeau
[xiv] L'Oracle de l'Inde éternelle, la voie de l'Ahimsa, p 30
[xv] https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/physique-intrication-quantique-4814/
[xvi] « L'eau d'un récipient est partagée en deux, la première partie a été exposée à une influence extérieure qui a modifié la structure et les caractéristiques de l'eau qu'il contient. Après un certain temps, l'eau à l'intérieur du second récipient acquière les mêmes caractéristiques que l'eau qui a subi une action et cela se produit alors que les récipients se trouvent à bonne distance l'un de l'autre » WAT.